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Une délégation de la CGT Spectacle a été reçue dimanche 19 juillet par le Premier Ministre et la Ministre de la Culture et de la Communication, en présence du député Jean-Patrick Gille. Nous leur avons fait part de :

- notre plus vive inquiétude quant aux impacts des baisses de subventions qui affectent lourdement l’emploi dans nos secteurs d’activités. Malgré les annonces du Premier Ministre de maintenir désormais les subventions du ministère de la Culture, les collectivités locales et territoriales continuent à subir les politiques d’austérité du gouvernement (-11 milliards les prochaines années), et diminuent - parfois aussi pour des raisons idéologiques - leurs investissements dans le secteur culturel ;

- nos propositions concernant la mise en place du futur fonds d'aide à l'emploi, qui devrait voir le jour en 2016. Nous souhaitons que les sommes, dont le montant n’a pas encore été arbitré, permettent de financer l’emploi direct d’artistes dans des petites salles, l’allongement de la durée des contrats, le respect de l’accord sur le volume d’emploi et la durée des contrats des artistes interprètes dans les centres dramatiques nationaux, la création de groupements d’employeurs pour les emplois administratifs, et la requalification de CDD d’usage en CDI dans les cas où ils se substituent à des contrats qui devraient être permanents ;

- nos interrogations concernant l’article 20 du projet de loi « dialogue social ». Certes, cet article inscrit dans la loi l’existence d’annexes spécifiques dans nos secteurs d’activité et prévoit que nos propositions soient enfin discutées avec et par les organisations professionnelles représentatives du spectacle. Pour autant, nous sommes encore loin du compte. En effet, les négociations seront guidées par une trajectoire financière tracée par les partenaires sociaux interprofessionnels, dans un contexte de diminution globale des droits des demandeurs d’emploi. Nous avons besoin de davantage de garanties !

- notre revendication d’obtenir la prise en compte de la représentativité des organisations syndicales présentes dans la négociation des annexes 8 et 10. Les signataires des précédentes conventions d’assurance chômage

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Droits rechrgeables : nouvelle usine à gaz ...

L'action depuis plusieurs mois de nos organisations non signataires de la convention Unedic 2014 a permis la réouverture des négociations pour tenter de pallier le problème des allocataires bloqués aux droits rechargeables non épuisables.

Lors de la négociation du 25 mars, des militants de la CGT spectacle, des comités de chômeurs CGT, de la CGT intérim, de la Cip-Idf et d'associations de chômeurs ont ainsi occupé la DGEFP, Direction du ministère du travail qui agrée sans sourciller les pires conventions assurance chômage. Comme à l'habitude, la négociation était jouée d'avance: MEDEF, CFDT, FO et CFTC s'étaient quasiment mis d'accord en amont. 

Une nouvelle usine à gaz se construit: pour le régime général 119 000 chômeurs concernés sur 383 000 (chiffres Unedic enfin fournis) pourront faire valoir un droit d'option, leur permettant de renoncer à des indemnités journalières trop basses en cas de reprise de travail dès quatre mois, à condition qu'un écart entre l'ancien droit et le nouveau soit de 30 % ou que l'ancienne allocation soit inférieure à 20 €. 

Pour les intermittents, la même condition de 30 % ou d'indemnité journalière de 20€ est appliquée pour un artiste ou technicien ayant totalisé les 507 heures. 

De plus pour un allocataire venant du régime général et ayant effectué entre 150 et 506h, les droits seront rechargés au régime général, mais un recalcul sera possible dès lors que les 507 heures seront atteintes.

Nous avons obtenu que l'effet de ces mesures soit partiellement rétroactif au 1er octobre. Les allocataires déjà concernés depuis le 1er octobre pourront demander un recalacul, mais sans rattrapage sur les mois écoulés

Elles vont entrer en vigueur d'ici le 1er avril le temps que les avenants soient signés et agréés.

Nous alertons les allocataires 

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Le 17 mars, le Medef a fait savoir qu’il annulait unilatéralement la réunion de négociation prévue 18 mars pour pallier le problème des droits rechargeables non épuisables.

A Montpellier, ayant demandé audience au Préfet de Région, nous avons maintenu notre appel à rassemblement.

Fut reçue une délégation composée de la CGT-Spectacle LR, CIP-LR, SMA, SYNAVI et du SYNDEAC.

Nous avons fait remarquer qu’encore une fois, ces négociations s’engageaient sous les ordres et au bon vouloir du MEDEF, malgré la demande du Premier ministre pour trouver une solution urgente aux droits rechargeables non épuisables.

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Le 3 mars, nous avons commencé le périple d’interpellation des élus, nous étions rassemblés devant la Métropole Méditerranée Montpellier, où figure sur les fenêtres « nous sommes Charlie, nous défendons la liberté d’expression ».

Par ce rassemblement, les professionnels de la culture ont voulu exprimer leur très vive inquiétude face aux baisses drastiques des budgets culturels, aux suppressions de manifestations, aux fermetures de lieux, et les conséquences sociales, artistiques et sociétales. (voir ci-après les interventions)

Si la presse a répondu présente à notre invitation, notre demande d’audience auprès de la Métropole est restée sans réponse. Nous avons décidé alors de déposer la pétition « Non à l’abandon de l’art et de la culture par les élus », ayant recueillie en peu de jours plus de 3600 signatures. Cette action, pourtant symbolique, a trouvé porte close. (La pétition a tout de même été déposée... par la petite porte).

  • Parce que les arts et la culture, l’enseignement artistique, sont devenus des causes nationales face aux drames qui nous ont tous bouleversés ;
  • Parce que les arts, la culture, l’éducation sont les remparts de notre démocratie pour lutter contre la barbarie ;Nous attendons une action déterminée de la part des autorités politiques.

Nous réitérons notre demande d’audience auprès de la Métropole, comme nous le demandons à l’ensemble des responsables des puissances publiques Etat et Collectivités territoriales. Il y a urgence, l’enjeu est trop grand et se doit d’être au-dessus de toute divergence politique entre les élus.

Les Interventions du 3 mars

CGT Spectacle LR

Pour les salariés du spectacle, c’est double peine. Après les droits sociaux, les plans sociaux, directs ou indirects.

Dans notre région, l'hécatombe s'accélère. Chaque spectacle qui ne voit pas le jour, baisses de budget, annulations de festivals et fermetures de lieux culturels, sont autant d’équipes et de salariés qui se retrouvent sans emplois et qui subissent un vaste plan social qui, hélas, atteste de l'abandon de la culture par les élus.Par ces décisions, c’est toute une architecture de soutien à l’art et à la culture qui se trouve déstructurée, anéantie, autant de préoccupations, de craintes, de dangers qui pèsent sur l’avenir de la création artistique.

Ces décisions politiques sont dramatiques au moment où chacun reconnait l’importance de la culture dans l'apport économique et surtout dans ce qu'elle participe au lien social.

En son temps Victor Hugo disait pour la défense des budgets culturels :« Que penseriez-vous, messieurs, d'un particulier qui aurait 500 francs de revenus, qui consacrerait tous les ans à sa culture intellectuelle, pour les sciences, les lettres et les arts, une somme bien modeste : 5 francs, et qui, dans un jour de réforme, voudrait économiser sur son intelligence six sous. Voilà, messieurs, la mesure exacte de l'économie proposée ? ».

Sur les budgets généraux, de l’Etat comme des collectivités, l'économie est petite, mais le ravage est grand, socialement comme sociétalement.Si nos missions sont nos emplois, elles sont avant tout civilisatrices.A une époque où les repères viennent à manquer, Le démantèlement en œuvre aujourd’hui en matière culturelle pèse lourdement sur la cohésion sociale et hypothèque les chances d’émancipation de nos concitoyens.

Parce que le lien universel qui renforce le vivre-ensemble au-delà des différences (qu’il s’agisse de différences de nationalité, de langue, de statut social, de religion...) c’est la culture. Parce que nous considérons que l’égal accès à la culture sur l’ensemble du territoire fait partie des droits que la République doit assurer à chacun.

  • Nous demandons que cesse la réduction des budgets alloués à la culture ;
  • Nous exigeons que cesse la mise à sac de nos outils de travail ;
  • Nous attendons une action déterminée de la part des autorités politiques ;

Nous attendons qu’elles s’engagent à placer la Culture au cœur du projet de société, sans exclusive et en dehors de toute logique de marchandisation, en inscrivant la régulation, le développement et la coopération dans le champ culturel, le soutien à la création (pour toutes les formes d’expression artistique) et en faciliter l’accès au plus grand nombre.

Le Languedoc-Roussillon était la 4ème région de France en niveau d’activités et d’emplois culturels. A l’aube des réformes et fusions diverses et variées des collectivités territoriales, nous refusons l’abandon de toute ambition de politique culturelle.

C’est pourquoi, aujourd’hui, nous reprenons notre « marche pour la culture » pour engager, l’Etat et les Collectivités territoriales, dans un plan d’action publique pour la culture :

  • pour garantir le pluralisme et la diversité culturelle ;
  • pour compléter l’aménagement du territoire et opérer les rééquilibrages géographiques : pour que les territoires et les quartiers les plus défavorisés n’aboutissent pas à de véritables déserts culturels;
  • pour coordonner des politiques publiques concertées pour les rendre plus cohérentes entre elles ;
  • pour assurer une meilleure lisibilité par une identification des rôles, des compétences, des droits et des devoirs de chacune, par une simplification des principes de financements croisés, et une transparence de leurs négociations.

« Tout ce qui dégrade la Culture raccourcit les chemins qui mènent à la servitude ». Camus

 

Lire les autres interventions

 
Lors de notre dernier communiqué (voir l'écho n° 11), nous affirmions que si L'écho du trio est clos, l'écho de nos prochaines batailles allait bientôt retentir !
 
A l'agenda des batailles à mener nous annoncions :
  • Une journée d'action le 3 mars, (avec les comités de chômeurs, les intérimaires et toutes les organisations concernées) pour une autre règle que les droits rechargeables non épuisables, lors d'une négociation pour un avenant sur le sujet ;
Le premier ministre alerté par la mission consacrée à l'intermittence du spectacle (obtenue suite aux luttes en 2014) a demandé, le 7 janvier dernier, une solution urgente.Grâce à l'ensemble de ces actions, une réunion du groupe paritaire politique de l'Unedic se déroulera le 3 mars à 9H pour la négociation d'un avenant modifiant la convention Unedic sur ce point.
  • Organiser la mobilisation contre les destructions d'emploi comme à Radio France, France Télévisions et dans tous les lieux ou festivals mis à mal par les décisions des collectivités local es ; (voir la cartocrise culture tu te meurs, qui le 23 janvier comptait 48 points, et qui malheureusement aujourd'hui – 143 points - est toujours en construction)
 
Dans notre région, l'hécatombe s'accélère. Baisses de budget, annulations de festivals et fermetures de lieux culturels mettent à l'œuvre un vaste plan social et attestent de l'abandon de la culture par les élus.
Ces décisions politiques qui frappent la culture sont dramatiques au moment où chacun reconnait son importance dans l'apport économique et surtout dans ce qu'elle participe au lien social.
 
Ce 3 mars, journée d'action nationale, à Montpellier
les organisations professionnelles
CGT Spectacle LR – CIP LR – Fédération des Arts de la Rue – SYNAVI – SYNDEAC
Appelons la mobilisation des professionnels, du public et de l'ensemble des citoyens à commencer le périple d'interpellation des élus sur l'avenir de nos missions, de nos emplois et leur ambition en matière de politique culturelle.
 
Le 3 mars à 9h30
Rassemblement et conférence de presse
Non à l''abandon de la culture et de l'art par les élus
devant la Métropole Montpellier Méditerranée
Place Zeus
Nous attendons la réponse à notre demande d'audience au Président, Mr Philippe SAUREL.
 
Pétition à signer et à faire signer : 
Non à l''abandon de la culture et de l'art par les élus.
 
« Nous, citoyens, contribuables, usagers et travailleurs des services publics de la culture en Languedoc-Roussillon,
  • Nous condamnons les attaques économiques, structurelles, éthiques et politiques que subissent, dans notre région, lieux et festivals, de la part des différentes collectivités territoriales.
  • Nous condamnons l'abandon de la culture et de l'art par les élus.
  • Nous condamnons la fermeture ou la réduction des budgets des lieux et événements culturels locaux.
  • Nous condamnons la liquidation sociale et économique.
  • Nous condamnons la disparition de nombreux emplois permanents et intermittents.
Il est impossible de défendre la liberté d'expression en abandonnant des lieux lui permettant d'exister.
 
Les Voix de la Méditerranée à Lodève,
Le Théâtre de l'Archipel à Perpignan,
La Chapelle Gély à Montpellier,
Le Festival Hybrides à Montpellier,
            L'Agglo au rythme du Jazz à Nîmes,
L'Opéra Orchestre National de Montpellier Languedoc-Roussillon
Le Chapeau Rouge à Carcassonne,
Le Printemps des Comédiens à Montpellier,
Le Théâtre de Villeneuve lès Maguelone -Scène conventionnée pour les jeunes publics,
La suppression de nombreux services culturels municipaux...
 
Sans ces lieux et événements sur le territoire, pas d'action culturelle, pas d'éducation populaire, pas de liens entre les cultures, pas d'ouverture sur le monde.
 
Qu'ils soient de prestige, de recherche, de proximité, ces lieux et ces événements sont vitaux pour nous tous.
 
Par cet appel, nous nous engageons à répondre à ces attaques, avec conviction et détermination. "
 
 
 

Mercredi 11 février, le trio Gille-Archambault-Combrexelle a convoqué une séance plénière de « restitution » du rapport sur l’intermittence, remis le 7 janvier dernier à Manuel Valls.
En raison des attentats, les annonces sont passées logiquement presque inaperçues. Accompagné du ministre du Travail François Rebsamen et de la ministre de la Culture et de la Communication Fleur Pellerin, le Premier Ministre, est venu les réaffirmer au CESE.
Nous avons accueilli l’arrivée des membres du gouvernement avec des panneaux improvisés « Soutien à Radio France en grève ».
Le Premier Ministre a repris ses principales annonces avec quelques précisions :

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