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... mais pas aux blocages ni à l’annulation des festivals !

Hier soir des intermittents en lutte ont investi la Cour d'Honneur où se déroulait une générale du Prince de Hombourg. Au-delà du bouleversement de chaque artiste interprète, engagé corps et âme dans la création et l'interprétation, de tous les membres des équipes techniques et artistiques concernées par une « générale », auxquels nous apportons toute notre sympathie et notre soutien, c'est la question du blocage qui est en cause.
Nous avons déposé des préavis de grèves couvrant tout le mois de juillet. Et, nous appelons les équipes techniques et artistiques engagées dans les spectacles à voter la grève. Nous appelons à multiplier ces grèves le 4 juillet sur tout le territoire, à l'occasion de l’ouverture d'Avignon In, comme nous appelons à un autre temps fort national le 12 juillet, en proposant, en particulier une grève totale du In et du Off en Avignon, quel seuls les artistes et les techniciens du « In » et du « Off » sont à même de voter.

Par contre nous sommes

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Tout l’été et (au moins) jusqu’à fin 2014 !

Le gouvernement a agréé la convention d’assurance chômage qui prendra effet au 1er juillet.

Dans le même temps, il a confié à trois personnalités l’organisation d’une concertation pour réformer le régime des salariés intermittents du spectacle (annexes 8 et 10) et suspendu, le temps de la discussion, l’application du différé d’indemnisation issu de l’accord du 22 mars. La sur cotisation appliquée aux seules annexes 8 et 10 va peser sur les rémunérations nettes de 1 à 2 %.

Nous sommes au milieu du gué : d’un côté le texte, à part ce différé, s’applique pleinement au 1er juillet à tous les privés d’emploi, donc avec des économies drastiques sur le dos de tous les chômeurs, de l’autre, la mobilisation a contraint le gouvernement à s’engager sur la possibilité d’une autre réforme des annexes 8 et 10, et au passage l’a aussi obligé à renoncer pour les 3 prochaines années à des coupes supplémentaires sur la partie du budget consacrée au spectacle vivant.

Nous n’avons pas changé d’avis. Il faut obtenir l’annulation l’accord du 22 mars et l’agrément de la convention qui en découle. Pour ce faire, la Cgt a introduit un recours au TGI de Paris et selon la réponse, saisira le Conseil d’Etat. Dans le même temps, nous continuons de lutter au côté des autres organisations Cgt (Union syndicale de l’Intérim, Ugict, Comité de chômeurs…) et dans le mouvement unitaire pour imposer une renégociation.

Contrairement aux annonces incantatoires du gouvernement qui voudrait voir cesser le puissant mouvement de contestation, nous maintenons nos appels à la grève, avec des temps forts tout l’été partout en France, et notamment dès le 4 juillet, jour d’ouverture du Festival d’Avignon.

Mais la mobilisation ne peut s’arrêter là.
Pour obtenir que nos propositions soient prises en compte, nous appelons les professionnel-le-s à utiliser toutes les formes de mobilisation jusqu’à la fin de la concertation en décembre 2014 : grèves, manifestations, interpellation du public, débats …

La lettre de mission à Hortense Archambault, Jean-Patrick Gille et Jean-Denis Combrexelle flèche vers l’examen de nos propositions et exclut la création de la caisse autonome.
Mais « concertation n’est pas négociation » : ou bien un avenant à la convention intègre nos propositions (ad minima, celles du comité de suivi), ou bien nous en appellerons à l’exécutif et au Parlement pour qu’ils prennent les dispositions réglementaires et législatives nécessaires.

La seule garantie que nos propositions soient prises en compte, c’est la poursuite de la mobilisation dans l’unité du mouvement.
Le seul moyen de maintenir le rapport de forces pendant plusieurs mois est de mobiliser avec des temps forts, dont des grèves votées par les artistes et techniciens sur leurs lieux de travail. C’est effectivement l’arme la plus importante dont disposent les salariés du spectacle pour faire bouger les lignes !

 

 

Une délégation de la Cgt Spectacle a rencontré le trio « Archambault – Gille – Combrexelle » missionné par le gouvernement pour organiser la concertation sur le devenir des annexes 8 et 10.

Nous tenons à réaffirmer que la concertation n’est pas la négociation. Nous n’avons toujours aucune garantie que cette concertation aboutisse sur l’ouverture des négociations pour remettre à plat le régime spécifique d’assurance chômage des salariés intermittents.

Nous avons rappelé que notre fédération et ses syndicats portaient des propositions alternatives depuis 1995, reprises depuis plus de 10 ans notamment via la plateforme du comité de suivi.

Nous exigeons qu’elles soient expertisées en priorité et de façon indépendante.

Ce premier rendez-vous succinct a été l’occasion de donner notre point de vue sur la méthode de discussion. Nous voulons que tous les experts soient autour de la table, que toutes les organisations concernées puissent faire valoir leur point de vue.

Pour sortir de la crise ouverte par la signature du protocole du 22 mars, renforcée par l’agrément gouvernemental du 26 juin (merci pour la date anniversaire), il n’y a qu’une solution : l’adoption d’une autre convention d’assurance chômage. Pour cela nous comptons sur le soutien des parlementaires et surtout nous avons besoin de la vigilance de toute la profession jusqu’à la fin de la mission en 2014.

Ce 1er juillet un point presse a été organisé avec la CGT, le collectif matermittentes, la CIP et d’autres organisations qui demandent l’annulation de l’accord sur l’assurance chômage du 22 mars et dénoncent son caractère discriminatoire envers les assuré-e-s sociaux, notamment les intermittent-e-s du spectacle pénalisé-e-s dans leurs droits à la sécurité sociale (congés maternité, maladie) et retraite complémentaire.
Rappelons que le 1er juillet, jour d’entrée en vigueur de la nouvelle convention par l’agrément donné par le gouvernement, la Cgt a assigné au Tribunal de Grande Instance de Paris les signataires de l’accord du 22 mars sur l’assurance chômage.

Nous appelons donc à continuer et amplifier la mobilisation sous toutes ses formes (grève, manifestations, actions, interpellation du public, débats, …) pour qu’enfin les négociations soient ré ouvertes et que nos propositions soient prises en compte.
 

 
Mouvement Unitaire Languedoc-Roussillon
contre l'accord sur l'assurance chômage du 22 mars
 
Caisse de soutien aux Grévistes et au Mouvement Unitaire Languedoc-Roussillon,
MERCI à
 
Merci à tous les publics, qui abondent directement la caisse ou reversent le montant du billet du spectacle qu'ils n'ont pas pu voir ;
Merci à tous nos concitoyens, d'ici, en Languedoc-Roussillon, et de partout en France ;
Merci à tous les salariés, permanents et intermittents, du spectacle vivant, de l'audiovisuel et du cinéma qui ont abondé cette caisse de soutien en reversant leur(s) journée(s) de salaire ;
Merci à tous les salariés d'autres secteurs d'activités qui ont fait de même ;
Merci à tous les syndicats qui par leur(s) don(s) et/ou leur aide logistique accompagnent notre lutte ;
Merci à tous les Comités d'entreprises qui participent pour la mener ;
Merci aux Partis politiques,

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Jeudi 26 juin 2014
Appel interprofessionnel à journée d’actions, de mobilisations, et de grève
Contre l’austérité, pour changer de cap.
Manifestations et rassemblements en Languedoc-Roussillon
Mobilisation MASSIVE de rigueur
 
AUDE
Carcassonne 11h30 : Au rocher de la lutte
Narbonne 18h00 : à la médiathèque
 
GARD
Nîmes 15h00 : à la Maison Carrée
 
HERAULT
Montpellier
12h00 : barbecue fraternel au Peyrou
14h30 : départ de la manifestation départementale
 
P/O
Perpignan 10h00 : Place de Catalogne
 

Des avancées grâce à la lutte des artistes et techniciens…

La Cgt Spectacle prend acte de la lettre de mission qui vient d’être adressée par le Premier Ministre à Hortense Archambault, Jean-Patrick Gille et Jean-Denis Combrexelle.
 
Nous constatons que les termes employés ont sensiblement évolué depuis les propos tenus par Manuel Valls jeudi dernier. Nous sommes prêts à travailler avec la mission sur la base de nos propositions, en nous basant sur la plateforme du comité de suivi (507 heures sur 12 mois, date anniversaire…), en vue de la pérennisation des annexes 8 et 10 dans la solidarité interprofessionnelle. Plusieurs axes de travail retenus sont essentiels dont la lutte contre la discrimination d’accès aux droits au congé maternité, maladie ou à la retraite complémentaire, ou bien encore les règles de coordination avec un régime général complètement transformé par l’accord du 22 mars.
 
Nous notons que le gouvernement exclut

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